Harry et Draco en duo pour une leçon de potion donne toujours lieu à d'étranges résultats ... Draco se retrouve transformé en une espèce de félin assoiffé de sexe et d'Harry ! La vertu de notre brun n'a qu'à bien se tenir ! 

[Rated M-MA - Drarry]

Hey tout le monde ! Comment ça va ? Aujourd'hui on se retrouve avec la suite de "Tout ça pour une histoire de queue !" Alors je sais, je me suis fait attendre x) Mais entre mes autres écrits que je poursuis et qui prennent du temps, les études, toussa toussa, j'avais vraiment peu de temps. L'envie était là, vraiment, et dès que je pouvais j'écrivais un peu, mais j'ai avancé à pas d'escargot. Avec les vacances, j'ai tout fini en une journée xD 

Bref, grève de blabla, la suiiiiite :'D

Chapitre 2 - Le tourment d'Harry

Un poids lourd s'abattit soudainement sur sa poitrine. Une seconde avant, il ressentait un plaisir aussi surprenant que terriblement bon, et maintenant, plus rien, le silence. Puis la honteuse réalisation.

Il venait de faire quelque chose de sexuel avec Draco Malfoy.

Sexuel et Draco Malfoy !

Deux choses qui ne devaient et ne doivent avoir aucune relation dans sa vie !

« Oh Merlin, fit-il en se rendant compte qu'il sentait son érection ramollissante contre celle du blond, je crois que je vais vomir ... »

L'instant d'après, le corps de Draco virai sur le côté, laissant la chance aux poumons d'Harry d'inspirer un peu d'air. N'y croyant plus, il se releva à la vitesse d'un vif d'or et se retrouva bien vite en direction de la porte de sortie, son messie à lui.

« Harry, reste ici, s'il te plaît » fit la voix calme de son directeur.

Bon, de toute évidence, le messie, ce n'était pas pour tout de suite.

Les professeurs lui faisaient face, mais l'ignoraient totalement, leur regard tourné vers le corps immobile de Malfoy.

« Il faut le mettre en quarantaine, l'éloigner des élèves, et surtout d'Harry, continua Dumbledore.

-Cela ne suffira pas, Professeur, répondit Rogue, le sang de serpent était à environ 20°C, et les testicules de rat à peine hachées. Venant de Mr Malfoy, le meilleur et de loin dans cette classe d'enfarinés, je suis étonné d'avoir à constater, que pour une fois, sa potion était loin d'être une réussite. Cela s'explique sûrement par la présence de Mr.Potter, qui, nous le savons, est une catastrophe en potion …

-Merci, Severus, ça suffira comme ça. J'ai besoin de savoir, comment la potion a-t-elle été mise en contact avec son corps ? Fit Dumbledore en examinant le corps de Malfoy d'un œil critique.

-Elle l'a seulement touchée, » se prit à dire Harry. 

Les regards se tournèrent alors vers lui, étonnés de le voir à la même place, comme s'ils étaient si perdus dans leurs réflexions qu'ils en avaient oublié le Gryffondor.

« Et vous êtes le premier à l'avoir touché ? Lui demanda PomPom

-Et je suis le premier à l'avoir touché.

-Oh Merlin … soupira le professeur Serpentard.

-Albus, intervint Minerva, que doit-on faire pour les enfants ?

-Premièrement, isoler aussi longtemps que possible Mr.Malfoy, tenter de créer l'antidote aussi vite que possible et ainsi éviter tout désagrément à Mr.Potter. Pompom, combien de temps pour l'antidote ?

-Il me faudrait des semaines pour tout réunir !

-Nous feront le tout en une. C'est jouable ?

-Vous êtes dur, Albus … Avec de l'aide, c'est possible, oui, mais … murmura Pompom en jetant un coup d’œil timide vers Severus qui, lui, fixait la forme blonde au sol.

-Je suis sûr que le professeur Rogue saura se faire conciliant, ajouta le directeur avec un regard appuyé en direction dudit professeur. Sa voix était toujours aussi calme et posée mais elle ne laissait aucun doute quant à l'ordre qu'elle transmettait.

-Bien sûr, » répondit celui-ci.

La mine grave, Dumbledore fit léviter le corps de Malfoy, toujours immobile et se dirigea vers la sortie, accompagné des autres professeurs, et se retourna vers Harry qui, lui, avait toujours l'air très pâle.

« Tu ferais mieux d'aller te reposer, Harry. Mais évite l'infirmerie pendant quelques temps... »

Une fois libéré, Harry s'en alla directement se réfugier dans son dortoir à la tour Gryffondor. Heureusement, ses amis étant restés en cours, il pouvait se plaindre de tout son saoul.

Personne, en dehors du corps professoral, en devait être a courant de l'incident, où il en mourrait de honte … Si seulement il s'était un peu défendu, pour sa dignité ! Son cœur s'accélérait rien qu'aux réminiscences que ses lamentations lui provoquaient ... Ses mains sur lui, son corps, son regards, ses lèvres ! Et lui qui n'avait rien dit, s'était laissé hypnotiser par les yeux de chats de son ennemi …

Mais le pire, c'est qu'il en venait à voir Malfoy différemment, se rendit-il compte alors qu'il tentait d'imaginer toutes les vengeances qu'il pourrait prochaine faire subir à cet obsédé de blond qui en voulait à sa vertu.

Adieu l'être asexué aux cheveux moulés par un casque de gel et aussi détestable qu'un furoncle qui pousse au mauvais endroit ! Il le détestait et se détestait de n'avoir à son propos que le reste de la sensation à la fois douloureuse et enchanteresse que lui avait procuré la morsure dans son cou...

Gémissant de désespoir face à la chaleur qui le prenait tout à coup, il se réfugia dans les draps de son lit et décida de ne plus en sortir avant que toute trace de son émoi ne disparaisse.

Il s'était endormit.

Le jour ne perçait plus à travers ses rideaux lorsqu'il se réveilla et un rapide Tempus lui indiqua que l'après-midi avait passée et que dans environ trente minutes les élèves allaient se presser aux portes de la Grande Salle pour satisfaire leur appétit dévorant.

Harry se releva, prêt à aller rejoindre la salle commune quand un mouvement sur sa gauche retint son attention.

Il ne distinguait rien, dans la pénombre ambiante, mais l'instant d'après, une force le plaqua au sol, lui faisant respirer les quelques moutons de poussières alors qu'il saluait le vieux parquet grinçant. Un grognement voulu monter dans sa gorge quand un soudain pic de souffrance lui traversa le cou, le surprenant tellement que toute parole s'évanouit dans sa gorge.

Cette douleur, Harry la reconnue entre mille.

Draco Malfoy l'attaquait de nouveau.

Il voulut crier, bien sûr, mais tout aussi brusquement, une langue râpeuse vint lécher avec presque … tendresse sa plaie, calmant les picotements qui l'élançaient à la carotide.

La prise sur ses bras qui le maintenaient au sol se relâcha doucement, n’exerçant plus qu'une faible pression (Mais Harry était déjà certain qu'il conserverait des traces.) et le corps tendu contre son dos se détendit, moulant ses formes contre celles d'Harry, le recouvrant comme s'il voulait le protéger de toute attaque extérieure. Il sentit des vrombissements contre son échine qui l'amenèrent lentement à se décompresser totalement, frissonnant lorsque les ronrons atteignirent son oreille et qu'une langue rêche continua de laper sa gorge.

Du coin de l’œil, Harry perçut une queue blanche et touffue qui battait tranquillement l'air. Draco était devenu quelque chose entre le chat et l'homme, réalisa-t-il.

Il ne savait pas vraiment combien de temps avait passé depuis qu'il s'était éveillé, mais la sensation troublante de Draco dans son dos et son cou commençai peu à peu à l'emmener dans les limbes du sommeil, tout trouble intérieur ayant disparu de son être.

Son corps relaxé, la respiration calquée à celle de Draco, il était imperturbable, serein et étrangement confiant. Il se sentait protégé et en sécurité, là, contre le sol.

L'idée que c'était son pire ennemi qui l'étreignait ainsi ne traversa pas l'épais mur brumeux dont était enveloppé sa raison. Quoi ? Malfoy venait de lui sauter dessus comme un sauvage ? Oh … Ces ronronnements étaient si profonds … Il pourrait rester des heures ainsi, contre cette espèce de grosse peluche que semblait être Malfoy à présent … Comment pouvait-il être celui qu'il l'avait agressé sexuellement quelques heures plus tôt, il avait dû confondre avec quelqu'un d'autre … il n'y avait que cela … Oui ... Il était insensible au monde extérieur, de tout si l'on exceptait Draco qui reposait sur lui.

Il était dans un état semi-comateux … Apaiser par la chaleur réconfortante du blond, son poids sur lui qui lui inspirait un sentiment de sécurité, ses doux ronrons qui l'amenaient au calme … Et cette bouche mutine qui ne cessait de le dorloter de baisers papillons, de petites lèchouilles râpeuses qui insufflaient en lui le sentiment d'être aimé et chéri … Un bien précieux ... et c'est certainement à cause de tout cela qu'il n'entendit pas les bruits de pas paniqués courant dans les escaliers menant aux dortoirs, ni les cris affolés qui hurlaient son nom.

La seule chose qui l'alerta, ce fut lorsqu'il sentit le Serpentard se crisper contre sa colonne vertébrale, poussant une sorte de feulement colérique, cessant tout bon traitement sur Harry. La seconde d'après, aucune force ne l'entravait, aucun sentiment de sécurité et de chaleur ne persistait en lui … il avait soudainement froid quand la porte de la chambre s'ouvrit avec perte et fracas.

« HARRY ! » hurlèrent plusieurs voix au même moment.

Le brun se retourna et vit la scène de son regard perdu et surpris. Draco, le dominant de toute sa stature, se dressait dos à lui, en position d'attaque face à Ron, Dean et Seamus qui le fixaient d'un air horrifié, ses muscles bandés et prêts à bondir sur les offenseurs. Une nouvelle fois, Harry eut un coup au cœur en voyant Draco qui essayait de le préserver. Qui était cette personne ?

Quelques secondes plus tard, Mme Pomfresh et le professeur Rogue rejoignirent les autres, essoufflés et se stoppèrent au niveau de l'encadrement de la porte, les yeux écarquillés par là scène dont ils étaient témoins. Un Malfoy paraissant vouloir défendre un Potter. Spectacle des plus étrange.

Le silence se fit. Draco face à cinq personnes armées de leur baguette magique, ne bougeait pas, comme statufié, mais Harry pouvait deviner son regard mauvais et ses lèvres retroussées sur ses deux canines étincelantes.

« Il est à moi », dit-il de sa voix habituelle et traînante, déconcertant Harry, tant le contraste entre sa voix et son aspect physique était saisissant. Mais qui était Malfoy ?!

Cela eut l'effet d'un déclencheur. Draco sauta en avant, toutes griffes sorties et aussitôt quatre Stupefix simultanés touchèrent le corps du blond sous le cri de Mme Pomfresh qui se confondit avec celui d'Harry, plus grave, plus suppliant.

Il n'avait pas crié pour avertir ses amis, mais pour protéger Draco. 

Et voilà ! On termine encore sur une note sadique, je sais xD La prochain chapitre n'est pas encore commencé, mais j'ai l'idée, et ça va être assez ... Aherm x) J'espère que vous n'avez rien contre Ginny ? :'D Ou un tierce personne ? :'DDD

Breeeeeef, le chapitre sera posté sur FFnet samedi, le soir où l'après-midi, je ne sais pas !

Si vous avez aimé, vous pouvez me laisser un petit commentaire, ça fait plaisir à l'auteur eheh ^^ 

Pis même si vous avez pas aimé et que vous avez des conseils, allez-y !

Gros bisous à tous !

Amicalement votre, Vaurienne :)